7. Februar 2014 im Zeughaus Kultur Brig
d'après Franz Kafka
par Unwrap The Present
Und alles, alles still und leer.
Joëlle Valterio: dramaturgie et mise en scèneRolf Schulz: jeu
David Gaudin: vidéos
José Manuel Ruiz: lumières
Reportage de Eva Senggen pour Canal9, 15.01.2014:
Walliser Bote, 04.02.2014
Photos
Das schönste an meinem Bau ist aber seine Stille.
Freilich, sie ist
trügerisch.
Plötzlich einmal kann sie unterbrochen werden und alles
ist zu Ende.
Vorläufig aber ist sie noch da.
Dans un univers fait de papier et de mots, un être est en quête de silence. Insatiable et obsédé, il creuse, construit, déconstruit, reconstruit les tunnels, couloirs et places de sa demeure. C'est son ouvrage, son oeuvre qu’il n’achève jamais: Der Bau. Dans le papier qu'il amasse, froisse et déchire passionnément, il y a les mots qu'il dit et ceux qui semblent le chercher. Sa demeure est faite de papier et de mots et on le suit dans sa folie de vouloir en faire une oeuvre parfaite de silence. Mais comment créer le silence? Et comment le traduire? Et au fond, si on écoute bien, rien n'est silencieux. Alors il abandonne. Puis recommence. Et pendant ce temps, l'ennemi approche.
Franz Kafka
Il y a toujours, chez Kafka, un bonheur profond. D'ailleurs,
j'ai connu une personne qui l'avait fréquenté et qui m'a raconté qu'il
riait beaucoup! Kafka était un homme heureux, parce qu'il avait en lui
cette espèce de passion constante. Heureux, mais tragiquement heureux,
il était tout entier traversé par la force du désespoir.
Georges-Arthur Goldschmidt, écrivain, essayiste et traducteur
Georges-Arthur Goldschmidt, écrivain, essayiste et traducteur
Il y a le rire de Kafka, rire très joyeux, que l'on comprend si mal...
Gilles Deleuze, Felix Guattari