März 2020
>>> mehr Inspiration aus dem Fenster
Je ne lis jamais les prologues, parce que j'estime que l'histoire qui suit doit tenir debout toute seule et ne pas avoir besoin d'introduction. Je ne veux pas que l'histoire m'accueille, je veux qu'elle me cueille par surprise et entièrement. Je veux que l'histoire ait déjà commencé et m'emporte sans préavis. Je ne veux pas de porte d'entrée ni de paillasson - je veux être dedans tout de suite, ou pas du tout.
L'épilogue, c'est ce qui vient après l'histoire, après l'événement, après que le suspens se soit posé, après que le héros ait enfin tout gagné ou tout perdu. Qu'on soit alors à bout de souffle ou qu'on ait le souffle coupé, l'épilogue est là pour accueillir ce moment de solitude et de retour à soi-même. Après une belle fin bien forte, on pourrait refermer le livre là, laisser l'histoire se suffire à elle-même, mais non, on reste encore un peu sur le pas de la porte, l'oreille tendue vers l'intérieur, à regarder déjà vers le dehors. L'épilogue vient alors comme un ami, nous souffler gentiment qu'il est temps de partir et refermer doucement la porte derrière nous.
L'épilogue, c'est ce qui vient après l'histoire, après l'événement, après que le suspens se soit posé, après que le héros ait enfin tout gagné ou tout perdu. Qu'on soit alors à bout de souffle ou qu'on ait le souffle coupé, l'épilogue est là pour accueillir ce moment de solitude et de retour à soi-même. Après une belle fin bien forte, on pourrait refermer le livre là, laisser l'histoire se suffire à elle-même, mais non, on reste encore un peu sur le pas de la porte, l'oreille tendue vers l'intérieur, à regarder déjà vers le dehors. L'épilogue vient alors comme un ami, nous souffler gentiment qu'il est temps de partir et refermer doucement la porte derrière nous.
Joëlle Valterio, avril 2020